On tâtonne
C'est un peu dur, ces temps ci. Il faut à nouveau "caler" le traitement.
L'avantage du LYRICA (prégabaline pour les scientifiques) est qu'il agit vraiment sur la douleur. L'inconvénient, les inconvénients, devrais-je dire, ce sont les effets secondaires. Il faut donc trouver l'équilibre entre ce qu'on peut supporter comme douleur et ce qui est acceptable comme effets seconds. Sympa. Donc on fait des essais, on tâtonne.
Les douleurs étaient insupportables (j'en ai déjà parlé). J'en suis arrivée à la dose maxi de LYRICA. Il y a malgré tout des douleurs résiduelles, plus par "crise" que permanentes, il est vrai.
Par contre, les effets secondaires me pourissent la vie :
- une fatigue incroyable. J'ai le dynamisme des nouilles trop cuites et le QI d'une huître (et encore, pauvre bête !)
- une prise de poids non négligeable, et Dieu sait que je n'en ai pas besoin ...
- de la sécheresse de la peau et des muqueuses : peau qui fait des plaques, qui pèle, craquelures sur les mains, les doigts, les pieds, bouche sèche, nez qui saignotte, et je ne dis rien de là où le soleil ne brille pas.
Donc, on reprend les dosages, on diminue le LYRICA. Il va falloir trouver une solution pour les pointes de douleurs, mais il semble que les effets secondaires diminuent. Enfin, jusqu'à ce qu'il faille à nouveau recommencer.
Avec le LYRICA, on manque un peu de recul. Les effets de ce médicament varient d'une personne à l'autre.
Je vous lance un SOS, vous qui venez sur ce site par l'entrée "search/polynévrite", et vous êtes plusieurs.
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