Pêche miraculeuse...
Je vous remercie, tout d'abord, de vos messages de sympathie. J'ai passé toute la journée du 10 dans une purée de pois épaisse. Le lendemain, il n'y paraissait plus, j'avais (enfin !) dormi correctement.
Pour "fêter" le retour des idées (à peu près) claires, je suis allée faire un tour au Bric-à-brac du Foyer Notre Dame des Sans Abri, institution lyonnaise dont je vous ai déjà parlé (pour voir leur site : LIEN).
Je me suis alloué un budget de 20 euros en espèces, et suis allée folâtrer dans les divers "rayons" du Bric-à-brac. Voici le résultat de mon expédition :
- Rayon foulards et bijoux fantaisie : 4 grands carrés de soie, trois en twill, un en crêpe fin.
Je vais les laver (à la machine, avec des couleurs sombres qui ne déteignent pas, et bien sûr le rouge à part) et les passer au sèche-linge. C'est un peu le test quand j'achète des vêtements ou accessoires en fripe. Si ça résiste, c'est bon, je peux porter.
Trois de ces carrés ont une marque, dont deux tout à fait identifiable.
Celui-ci est de chez Grès, en crêpe de soie fin, couleurs époustouflantes (la photo les "écrase" un peu).
Le vert, blanc et marine vient d'une maison de gants de Lyon, maison chic et comme il faut qui se faisait fabriquer des foulards à sa marque. Celui ci, d'après le style, doit dater des années 70.
Le multicolore est de la marque "Guilbert Créations" (inscription un peu brouillée que je ne suis pas sûre de lire correctement, que je ne connais pas du tout et suis incapable de dater) et le rouge n'a aucune inscription.
- Rayon mercerie :
J'ai eu la main heureuse. Je venais compléter une petite trousse de brodeuse (que vous verrez bientôt) que je destine à la fille d'une de mes voisines-copines avec quelques cotons DMC et ils venaient de recevoir des fils de chez Cartier et Bresson. J'ai bien sûr craqué, mais raisonnablement pour ne pas trop dépasser mon budget.
Je reviendrai lundi, en espérant qu'il reste des couleurs intéressantes.
A chaque fois que je fais des achats au BàB, j'ai une pensée pour les personnes à qui appartenaient les objets achetés. Souvent, il s'agit de choses des années 60 ou 70, et leurs possesseurs, gens qui n'étaient visiblement pas dans le besoin, sont décédés, la famille a préféré tout donner à NDSA. Leur mémoire et leur bon goût seront honorés au travers de ces objets. Je pense aussi à chaque fois à ceux qui ont collecté, trié, remis en état, présenté à la vente : il y a bien sûr des bénévoles, mais aussi de gens démunis qui se battent pour conserver leur dignité en travaillant. Jamais je ne marchande les prix qui sont souvent dérisoires. Pour l'instant, je peux me le permettre. On ne sait jamais de quoi l'avenir sera fait, et surtout j'ai un profond respect pour ces gens qui luttent (vous vous souvenez de l'histoire de mon arrière-grand-mère ?).
Résultat de mes "folles dépenses" : 4 foulards à 4 euros pièce, 9 échevettes à 0,50 euro pièce, soit au total 20,50 €.
Raisonnable, non ?
à bientôt