Grisaille ou bruit ?
Aujourd'hui, le ciel est gris. De temps en temps, il pleut. Malgré tout, on sent qu'on va vers le printemps. Dans le parc, si l'on regarde bien, on voit ceci :
et cela :
Le printemps n'est pas loin. Les enfants du voisinage jouent dehors. Et là, permettez moi de piquer une bonne grosse colère.
Nous habitons dans une petite résidence bien calme. De l'autre côté de la rue, il y a une énorme barre comme on les aimait tant dans les années 70. Les appartements y sont agréables, mais la population n'est pas toujours bien sérieuse. Nombre d'enfants de cette barre viennent jouer sur le parking devant notre immeuble. Les parents ? on ne les voit jamais se préoccuper de ce qui peut arriver à leurs rejetons. Pour la plupart, nous ne les connaissons pas. A peine le repas terminé, ouste, les petits vont jouer dehors. Souvent, les "grands" (9 à 12 ans) ont pour mission de surveiller les petits (3 à 6 ans). On voit ce petit monde slalomer entre les voitures, dévaler la rue en pente sur leurs rolleurs ou leur trotinette, pousser des cris et des hurlements, s'asseoir en cercle au milieu de la route.. Je n'aurais pas pu respirer sachant mes enfants jouant ainsi hors de ma vue et au milieu des voitures. Visiblement, cela ne trouble pas le moins du monde les parents.
Le bruit que font ces enfants est souvent insupportable. Plusieurs fois avec les voisins, nous leur avons demandé d'aller jouer ailleurs : il y a des aires de jeux un peu plus loin, il y a le parc juste à côté, endroits où ils seraient bien plus en sécurité que sur un parking ! Eh bien non. Ils continuent à jouer sous nos fenêtres. J'ai l'impression que le calme de la résidence les rassure. C'est gentil, mais nous voyons avec appréhension arriver les beaux jours. Plusieurs personnes travaillent "en décalé" et ont besoin de se reposer l'après-midi. Avec la douzaine de gamins hurlants, il va sans dire que ce n'est pas possible. Quand, avec mes voisines-copines, nous sommes sous les marronniers, nous arrivons à canaliser un peu ces enfants. Mais nous n'avons pas envie de passer toutes nos journées à surveiller des gamins qui ne sont pas les nôtres, ni n'avons le temps pour cela. Sinon... eh bien nous en arrivons à souhaiter qu'il pleuve !
Je culpabilise régulièrement de perdre patience devant ce bruit. Certes, je ne suis pas la seule. Mais tout de même.. ces enfants ne sont pas responsables du manque de surveillance de leurs parents !
La seule que cela n'empêche pas de dormir ? c'est Griselda..
Oups.. le flash l'a réveillée
à bientôt