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des petits bouts de fil
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des petits bouts de fil
29 mars 2011

Printemps ?

Le temps est doux et changeant. Tout à l'heure, le soleil réchauffait l'air, tout d'un coup le ciel est gris. Peut-être même qu'il va pleuvoir. Mars a attendu ses derniers moments pour nous offrir un temps de mars, fait de douceurs et de giboulées.

Mon humeur est comme le temps, changeante.

J'ai passé ce matin une radio de la colonne vertébrale. Rien. Tout va bien, ou plutôt les petites choses dues à l'âge, à l'arthrose, à ceci ou cela ne peuvent en aucun cas expliquer les douleurs qui me clouent sur place, larmes aux yeux, souffle court. Il va falloir explorer une autre piste.

J'en ai assez d'avoir mal. Si j'y réfléchis un peu, je constate que cela fait maintenant trois ans que j'ai mal, tous les jours, à des degrés divers, certes, mais en ayant tous les jours une douleur notable.

Ras le bol.Il faut que je me cramponne encore, jusqu'à ce qu'on trouve une explication à cela, et jusqu'à ce que l'on trouve un traitement qui m'apaise sans m'assomer.

Alors mon humeur va au gré de la douleur et de son absence, de ma patience et de mon épuisement.

Pas simple, tout ça. Je sais que, parmi vous qui me lisez, certains et certaines connaissent aussi ces souffrances dont on a du mal à trouver la cause. Je sais que je ne suis pas seule, bien que beaucoup n'en parlent pas, à avoir du mal à gérer au quotidien ces brusques changements, ces crises qui déchirent, ces longs moments où on n'a rien d'autre à faire qu'à attendre que ça passe.

Alors, au bout d'un moment, je me pose la question : pourquoi en parler ? Certes, ça ne change rien. Ce n'est pas pour me faire plaindre, car ça non plus n'aide pas. Mais je me suis fait la promesse, en commençant ce blog, de dire franchement ce qu'est le quotidien de la maladie. Alors je vous le raconte. Sans masque et sans faire de grandes phrases. Parfois, la douleur et la lassitude sont telles que l'envie me prend de baisser les bras. Puis, quelques temps après, la douleur passe et revient le soleil dans mon coeur, l'optimisme dans ma tête. Je reprends le combat, jusqu'à la prochaine crise.

Voilà en ce moment quel est mon quotidien. Jamais je ne peux être sûre de ce que sera l'heure qui vient. Je vis avec, à défaut de toujours faire avec.

à bientôt.

 

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Commentaires
M
même si je ne brode pas,je n'ai pu m'empêcher de refaire un petit tour sur ton blog afin de te dire combien je me reconnais dans tes commentaires et combien je peux comprendre ta douleur.C'est bien souvent très dur à supporter et pour ma part,je n'en parle presque plus si ce n'est à mes enfants qui comme les tiens sont très compréhensifs.J'essaie simplement de m'occuper l'esprit par des choses qui me motivent tout en espérant encore un mieux-être physique.Avec toi de tout coeur et au plaisir de te rencontrer sur le réseau social que nous partageons.Charles.
T
Tu as bien raison d'en parler ! Après tout c'est ton blog, et si ça peut t'aider, un tant soit peu, raconte-nous tes souffrances. Si seulement je pouvais en faire autant ! Bon courage et vivement qu'il trouve ce dont tu souffres pour pouvoir te soulager ! Gros bisous, Titane
M
C'est ton quotidien, et c'est super de partager cela avec nous. J'espère que la médecine va te trouver une solution, je comprends que tu aie du mal à tenir le coup. Courage!<br /> PS: la trousse à broderie m'accompagne tous les matins ;)
C
Oui j'imagine à quel point ça doit être dur. Et qu'effectivement pour l'instant, tu n'as pas le choix que de vivre avec... <br /> As-tu effectivement essayé l'osteopathie, ou autre médecine de ce type ? Si tu n'as rien sur la radio, alors peut-être que ça pourrait te soulager, même si c'est temporaire.<br /> Bises et bon courage.<br /> Elena
H
J'imagine que tu aies déjà tout essayé. Faut pas perdre l'espoir. J'ai une copine dans la même condition et une amie qui ne travaille plus à cause de la maladie. Mon mari ne travaille non plus et il dit qu'il ne sait pas ce que c'est vivre sans douleur une seule minute. Et il a été un grand sportif! Pour lui, ce sera dans quelques années les opérations, mais pour vous? Il faut en parler pour échanger et trouver une solution.<br /> Bisous ma douce.
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