Jours gris
Le ciel est gris, bas. Par moments, il neige et les flocons qui semblent vouloir tenir font concurrence aux violettes et aux pervenches qui avaient ces temps derniers déjà montré le bout de leur nez. Les rares passants se hâtent, courbant la tête dans le vent froid.
Me revient en tête le poème de Maurice Carême :
"il tombe encore des grêlons,
Mais on voit bien que c'est pour rire"..
sauf que là, ça ne rigole pas. Les nouvelles que j'ai de Normandie sont encore plus blancheur et gelée qu'ici.
(photo prise sur Internet)
Enfin, ce n'est pas pour vous parler de la météo que je reprends l'écriture. Si les jours sont gris, ce n'est pas qu'un effet du ciel. Je traverse en effet un période difficile, même si elle est traversée de bonnes (voire très bonnes) nouvelles. Les douleurs dues à la polynévrite sont continuelles, pas aigües tout le temps, bien sûr, mais elles ne me laissent tout de même pas une journée de repos. De coup, il y a plein de choses que je ne peux pas faire, soit parce que mes jambes me trahissent, soit parce que ce sont mes mains. Par contrecoup, le moral est bien gris.
Sur proposition de ma psy, je participe à un groupe de "travail" sur la douleur. Une douzaines de personnes, toutes atteintes de douleurs chroniques de diverses natures, tentent par l'EFT (voir lien ICI ) de contrôler et diminuer ces douleurs. Je n'ai assisté qu'à une séance, aussi est-il un peu tôt pour tirer quelque conclusion que ce soit. Là ou la pharmacopée existante n'est pas opérante, se tourner vers autre chose est une démarche qui (au moins) permet d'agir. Je vous en donnerai des nouvelles au fil du temps.
Parmi les participants à cette expérience, j'ai fait la connaissance d'un monsieur atteint lui aussi de polynévrite. Nous n'avons pas pu discuter par manque de temps, mais nous nous sommes bien promis de prendre le temps d'échanger sur notre ressenti de la maladie. Là encore, j'écrirai à ce sujet.
merci mes amis et amies de continuer à me lire, à m'écrire. Ce fut un long moment de silence, certes, mais j'espère trouver le courage de vous en raconter davantage la prochaine fois.
à bientôt