Sois sage ô ma douleur et tiens-toi plus tranquille
Bien que le poème de Baudelaire parle d’un autre type de douleur, ce titre me tourne dans la tête depuis lundi soir.
Lundi, mon compagnon et moi sommes allés à Yzeron, distant d’environ 35 km de Lyon, où nous vivons. Mon monsieur ne conduit pas. 35 km, ça me paraissait tout à fait faisable avec ce beau temps, malgré la route de montagne qui monte vers le village d’Yzeron. Nous y allions jusqu’avant l’hiver une fois par mois, voir mon beau-frère qui vit là-haut.
Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer, photo à l’appui, comme l’endroit est beau :
une autre ? gourmands, va !
L’aller, sans problème. Le retour, début de douleur dans le pied gauche environ 5 km avant la maison.
La soirée, malgré le Lyrica, la douleur s’intensifie. Après 22 h…. ah mes aïeux !!!! La crise, la belle, la vraie, à ne pas, par moments, pouvoir tenir debout.
Bien évidemment,c’est là que le sommeil vous fuit. Les pieds dans un étau, la plante sur des braises, des aiguilles dans les orteils, la cheville transpercée, le pouls à 115 et des larmes plein les yeux. Bref TOUT. Et rien qui calme. Je suis restée écrasée par la douleur jusqu’à plus de 3 heures du matin.
Depuis, la douleur reste là, moins intense, mais bien présente tout de même. Douleurs dans les jambes, douleurs dans les mains. Trois jours. Je n'en peux plus. J'ai du mal à marcher, du mal à écrire, du mal à broder : ça fait mal. Ouvrir un pot de confiture est totalement hors de ma portée. La casserole d'eau pour le thé pèse une tonne.
L'envie est forte de se rouler en boule comme un chat et d'attendre que ça passe. Certains d’entre vous connaissent certainement.
Ce soir, je devrais dire cette nuit puisqu'il est plus de deux heures et que le sommeil me fuit encore, j'ai eu envie de vous raconter. J'ai un peu triché et ai recopié une partie de mon article de mon autre blog, plus spécialisé diabète. Pas pour faire pleurer dans les chaumières, mais juste pour dire.
Bonne nuit et à bientôt