Trop chaud
Plus de 30° à l'ombre, tous les jours.
Fait trop chaud.
La nuit, il fait un peu moins chaud, mais on ne peut tout de même pas employer le mot "frais".
Pour compléter ce triste tableau, j'ai des médicaments qui ont comme effet secondaire l'hyperhydrose.
Résultat : je dégouline toute la journée. Attention ! pas la version légèrement humide, mais plutôt miss T-shirt mouillé bien que j'en change plusieurs fois par jour. Je n'ai jamais vu ça.
Question productivité, inutile de vous dire que ce n'est pas top. Si j'essaie de broder, les fils me collent aux doigts. Si je veux coudre, la sueur me ruisselle dans les yeux. Si je veux lire, les pages du livre sont vite mouillées. Me promener sous le soleil, il n'en est pas question.
Les volets sont baissés, le ventilateur tourne en brassant un air chaud.
Et dire qu'il y en a qui recherchent ça en fonçant vers les plages du Sud pour les vacances d'août !!!!
Je rêve de fraîcheur, d'automne et de gros pull. Ce n'est pas pour tout de suite.
J'aurais bien aimé aller dans ma verte Normandie natale, hélas la maison de Cherbourg, attaquée par la mérule, est en grand travaux et je n'ai ni les moyens ni l'envie de me payer un séjour à l'hôtel. Cherbourg, c'est avant tout la maison de famille et ses murs épais, mes souvenirs d'enfant, les marques laissées par ma mère trop tôt partie. Je plonge dans le frais et dans les souvenirs en même temps.
Ce n'est pas pour cet été.
Je reste donc à Lyon où nous dégoulinons mon Monsieur et moi. L'important, dans un couple, c'est de faire des choses ensemble, non ?
Bon, j'arrête d'être "grichue" (d'humeur râleuse, en patois normand).
à bientôt